Revalorisation des petites retraites : 1 400 pensions toujours en attente

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Effective depuis la semaine dernière, la revalorisation du minimum contributif a toutefois rencontré certains aléas. En effet, plus d’un millier de pensionnés seraient toujours en attente de la hausse de leurs pensions. En cause, un bug informatique qui contraint non seulement les retraités à patienter pour recevoir enfin une retraite plus conséquente, mais qui réclame en prime le remboursement d’un prétendu trop-perçu. Voici ce qu’il faut savoir sur le sujet.

Une revalorisation du minimum contributif effective depuis la semaine dernière

Pour protéger le pouvoir d’achat des retraités les plus modestes en cette période d’inflation, le gouvernement a opté pour une revalorisation du minimum contributif. Depuis la fin de la semaine dernière, de nombreux pensionnés concernés par une petite pension ont ainsi pu bénéficier d’une hausse de leurs revenus mensuels. À l’heure où le coût du carburant et les tarifs pratiqués par les grandes surfaces atteignent des sommets, cette décision n’est pas négligeable, car bon nombre de seniors peinent désormais à finir le mois, frôlant de toujours plus près la précarité.

Jusqu’à 100 € supplémentaires sur les revenus des retraités modestes

Malgré une carrière complète, de nombreux seniors sont effectivement concernés par une petite retraite. Pour compenser de maigres ressources, ces derniers peuvent heureusement compter sur des compléments de revenus, comme l’Aspa, mais aussi sur d’autres avantages.

Suite à la décision de revaloriser les rentes les plus minimes, les bénéficiaires du minimum contributif ont pu, dès la semaine dernière, voir le montant de leurs droits être rehaussé d’au moins 25 €, tandis que la version majorée de cette augmentation pouvait grimper, elle, jusqu’à 100 € supplémentaires chaque mois.

Un bug informatique pénalise les bénéficiaires de petites retraites

Si la majeure partie des bénéficiaires du minimum contributif a pu voir augmenter ses revenus d’une poignée d’euros, ce n’est malheureusement pas le cas de tous les retraités modestes. En effet, un bug informatique a lésé bon nombre de concernés, qui s’attendaient, eux aussi, à profiter enfin de revenus plus conséquents. Ce problème technique, en voie d’être réglé, devra toutefois faire l’objet de réparations manuelles et il faudra par conséquent s’armer de patience pour qu’il soit enfin réglé.   

1 400 pensions toujours en attente d’une revalorisation 

Pour 1 400 retraités privés d’une revalorisation tant espérée, c’est la douche froide. Car comme les autres bénéficiaires du minimum contributif, plus d’un millier de pensionnés indemnisés par une retraite étrangère attendaient la revalorisation de leur rente pour souffler un peu. Or, cette dernière n’aura non seulement pas lieu dans l’immédiat, mais d’autres aléas s’ajoutent encore à cette mauvaise nouvelle. 

Des sommes allant jusqu’à plusieurs milliers d’euros réclamées aux concernés

En plus de devoir se passer d’une revalorisation tant attendue, les 1 400 retraités concernés par le bug informatique ont eu la mauvaise surprise de recevoir un courrier inquiétant. Pour cause, au sein de ce pli adressé par la Cnav, des sommes pouvant atteindre jusqu’à plusieurs milliers d’euros sont réclamées à ceux qui ne sont informatiquement plus considérés comme étant éligibles au MICO. Fort heureusement, la Caisse de retraite a agi rapidement pour rassurer les pensionnés lésés et inquiets de voir leurs ressources être suspendues.

Une mise à jour manuelle effective d’ici l’été 2024

Pour rectifier le tir, une mise à jour manuelle a été effectuée par le personnel de la Cnav. Particulièrement longue et fastidieuse, la procédure devrait toutefois prendre effet d’ici l’été 2024, à l’heure où la deuxième vague des revalorisations des petites retraites interviendra enfin pour les 1400 retraités pénalisés par le bug informatique.

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