Les aidants familiaux jouent un rôle essentiel en apportant soutien et assistance à leurs proches en situation de dépendance. Cependant, jongler entre les responsabilités professionnelles et les obligations d’aidant peut s’avérer épuisant. Heureusement, divers congés existent pour leur permettre de mieux concilier ces deux aspects de leur vie. Quels sont-ils et comment en bénéficier ?
Qu’est-ce que le congé de proche aidant ?
Les personnes qui assistent quotidiennement un proche en perte d’autonomie ou en fin de vie peuvent profiter de certains dispositifs sociaux et de congés. Découvrez ce qu’il y a à savoir sur le congé de proche aidant.
Définition et conditions d’obtention
Le congé de proche aidant est destiné à toute personne qui assiste régulièrement un proche en perte d’autonomie ou gravement malade. Pour en bénéficier, il faut justifier d’une ancienneté minimale d’un an dans l’entreprise.
Durée et renouvellement du congé de proche aidant
Ce congé peut être pris de manière fractionnée ou en une seule fois, pour une durée maximale de trois mois renouvelables, sans excéder un an sur l’ensemble de la carrière du salarié.
Formalités administratives pour profiter du dispositif
La demande de congé doit être faite par écrit à l’employeur au moins un mois avant la date de début souhaitée, sauf en cas d’urgence.
En quoi consiste le congé de présence parentale ?
Les parents contraints de réduire, voire d’interrompre leur carrière professionnelle afin de prendre soin de leur enfant malade peuvent quant à eux bénéficier du congé de présence parentale. Voici comment en profiter.
Définition et critères d’éligibilité
Le congé de présence parentale permet à un parent de s’absenter pour s’occuper d’un enfant gravement malade, accidenté ou handicapé. Il est accessible sans condition d’ancienneté.
Durée et modalités de prise
Ce congé dure un an et peut être renouvelé tant que la situation de l’enfant le nécessite, avec un maximum de trois ans sur l’ensemble de la carrière.
Démarches à suivre pour obtenir un congé de présence parentale
L’employeur doit être informé de la demande de congé au moins quinze jours à l’avance, accompagné d’un certificat médical justifiant la gravité de la situation.
Comment fonctionne le congé de solidarité familiale ?
Prendre soin de sa famille est un devoir, notamment face à la maladie. Pour bénéficier du congé de solidarité familiale afin de pouvoir soutenir un proche en fin de vie, découvrez les démarches à réaliser.
Description et bénéficiaires éligibles au congé de solidarité familiale
Le congé de solidarité familiale est réservé aux salariés qui souhaitent accompagner un proche en fin de vie. Ce congé s’adresse aussi bien aux salariés qu’aux fonctionnaires et travailleurs indépendants.
Durée du congé et possibilités de renouvellement
La durée initiale est de trois mois, renouvelable une fois, soit six mois au total. Ce délai peut permettre aux salariés de s’absenter provisoirement de leur poste de travail pour mettre leur temps à profit d’un proche en fin de vie.
Procédures pour en faire la demande
La demande doit être adressée à l’employeur quinze jours avant le début du congé, sauf en cas d’urgence.
Quels aménagements du temps de travail existent pour les aidants ?
L’employeur peut en prime accorder des avantages supplémentaires aux aidants qui doivent aménager leur temps de travail pour être plus disponible pour leur proche malade.
Options disponibles : horaires flexibles, télétravail, etc.
Les aidants peuvent bénéficier de divers aménagements de leur temps de travail, comme des horaires flexibles ou le télétravail, afin de mieux gérer leurs responsabilités.
Comment en faire la demande auprès de l’employeur
Il est conseillé de discuter des options avec l’employeur et de formaliser la demande par écrit, en expliquant les besoins et les avantages pour les deux parties.
Les horaires flexibles permettent une meilleure gestion du temps, mais peuvent nécessiter une organisation rigoureuse. Le télétravail offre une grande flexibilité, mais peut entraîner une isolation sociale.