Pour s’assurer de voir leurs droits à la retraite complémentaire être pris en compte tout au long de leur carrière, les salariés doivent réaliser certaines formalités. Chaque année, des vérifications doivent effectivement être effectuées pour éviter tout risque d’erreur susceptible d’impacter vos futurs versements. Voici la marche à suivre pour vous assurer des paiements Agirc-Arrco conformes à vos attentes lorsque vous décidez de quitter définitivement votre activité professionnelle.
Qu’est-ce qu’une pension de retraite complémentaire ?
La pension de retraite complémentaire intervient en complément de la retraite de base versée aux retraités par la sécurité sociale. Chaque mois, des millions de seniors sont indemnisés par l’Agirc-Arrco qui prend en charge la gestion des pensions des salariés ayant exercé dans le secteur privé. Cette rente supplémentaire améliore considérablement le pouvoir d’achat des retraités, qui, pour s’assurer d’être rémunérés, doivent réaliser certaines formalités lorsqu’ils sont encore salariés.
Qui sont les salariés éligibles à une telle rente ?
Les salariés du secteur privé cotisent automatiquement à une caisse de retraite complémentaire dès leur entrée dans le monde du travail. Si les Caisses de retraite complémentaires pour ces salariés sont multiples, l’Agirc-Arrco est la plus répandue. Depuis 2019, l’organisme indemnise les cadres et non-cadres qui cotisent auprès de lui durant leur carrière professionnelle.
Quelles démarches les salariés doivent-ils effectuer pour s’assurer des droits à la retraite complémentaire ?
Le système de retraite Agirc-Arrco est basé sur un mécanisme de points. Chaque année, les cotisations des assurés sont transformées en points, lesquels serviront à calculer le montant de leur pension complémentaire.
Avant de prendre leur retraite, les assurés doivent suivre diverses procédures pour s’assurer de percevoir une pension complète. Il est important pour les retraités de respecter certaines instructions afin d’éviter une réduction du montant de leur pension. Ainsi, une démarche spécifique doit être effectuée pour conserver leurs droits à la retraite complémentaire.
Se connecter sur la plateforme numérique de l’Assurance retraite
Pour conserver leurs droits à la retraite complémentaire, les assurés peuvent se référer à leur relevé de carrière. Ce document récapitule toutes les cotisations versées et les années de service dans les différents régimes de retraite.
Les trimestres et les points acquis l’année précédente sont automatiquement ajoutés l’année suivante. Les assurés peuvent consulter ce document en se connectant à leur espace personnel dans la section « Consulter ma carrière » sur le site de l’Assurance retraite. Il est important de noter que le relevé de carrière est mis à jour une fois par an, comme le rapporte Planet.fr.
Vérifier que le relevé de carrière a bien été mis à jour
Il est obligatoire pour un salarié de vérifier les informations figurant sur son relevé de carrière, car cela lui permet de connaître avec précision le montant de sa pension de retraite. Ce document recense tous les revenus soumis à cotisation, ainsi que le nombre de trimestres cotisés et assimilés.
De plus, il assure que toutes les périodes de travail et de cotisation sont correctement reportées. Il permet également de vérifier que toutes les périodes de chômage et de maladie de longue durée, par exemple, ont bien été enregistrées.
À quelle fréquence ces démarches doivent-elles être réalisées par les salariés ?
Les salariés cotisant auprès de Agirc-Arrco sont fortement encouragés à réaliser des vérifications annuelles de leur relevé de carrière. En effet, il est nécessaire de s’assurer que toutes les informations relatives à leur parcours professionnel sont correctement enregistrées.
Chaque année, ces vérifications permettent de détecter et de corriger d’éventuelles erreurs ou omissions qui pourraient impacter le calcul futur de leur retraite. La régularité de cette démarche, effectuée annuellement, garantit une prise en compte précise de toutes les périodes de travail et cotisations, évitant ainsi les mauvaises surprises au moment de la retraite.
Quels sont les risques si ces formalités ne sont pas effectuées ?
Ne pas vérifier son relevé de carrière annuellement peut entraîner plusieurs risques pour les salariés cotisant auprès de l’Agirc-Arrco. Le principal danger est l’oubli ou la non-déclaration de certaines périodes de travail, ce qui peut diminuer le nombre de points accumulés.
Cela peut aussi retarder le traitement de la retraite et compliquer les démarches administratives lorsqu’il sera temps de liquider ses droits. En somme, une négligence dans cette formalité peut compromettre la sérénité et la précision du calcul de la retraite future.
Le montant de la pension complémentaire réduit en cas d’erreur
Une erreur non détectée sur le relevé de carrière peut significativement réduire le montant de la pension complémentaire. Si certaines périodes de cotisation ne sont pas comptabilisées, cela entraîne une diminution du nombre de points accumulés, qui sont essentiels pour le calcul de la pension. Une erreur même minime peut se traduire par une baisse de revenus mensuels une fois à la retraite, impactant ainsi la qualité de vie du retraité. D’où l’importance de rectifier rapidement toute anomalie détectée.
Des négligences qui impactent le pouvoir d’achat des seniors
Les omissions ou erreurs non corrigées sur le relevé de carrière peuvent avoir des conséquences directes sur le pouvoir d’achat des seniors. Une pension complémentaire moindre signifie moins de ressources pour faire face aux dépenses courantes, aux soins de santé et aux loisirs.
À long terme, ces négligences peuvent mettre en difficulté financière des retraités qui dépendent de ces revenus pour maintenir leur niveau de vie. Ainsi, vérifier régulièrement son relevé de carrière est une précaution indispensable pour préserver son pouvoir d’achat à la retraite.
Que faire en cas d’erreur sur le relevé de carrière ?
En cas de détection d’une erreur sur le relevé de carrière, il convient d’agir rapidement. La première étape consiste à contacter son employeur ou les services de l’Agirc-Arrco pour signaler l’anomalie. Il peut être nécessaire de fournir des preuves de ses périodes de travail, telles que des bulletins de salaire ou des contrats de travail.
Une fois l’erreur confirmée, les corrections seront apportées afin de garantir que toutes les périodes de cotisation sont correctement enregistrées. Prendre ces mesures permet de s’assurer que ses droits à la retraite complémentaire sont correctement calculés et que le montant de la pension sera conforme à ses attentes.