
Les mois de juin et de juillet derniers, les syndicats ainsi que le patronat se sont réunis afin de trouver une solution visant à équilibrer le régime de retraite complémentaire AGIRC-ARRCO. À la fin de la seconde séance de négociation ayant eu lieu le 13 juillet dernier, les parties concernées ont alors signé un accord qui prévoit une revalorisation inférieure de 0,5 point à l’inflation au 1er novembre. Plus de détails ci-dessous.
Une sous-indexation des pensions AGIRC-ARRCO
D’après l’ANI (Accord National Interprofessionnel) du 10 mai 2019, la retraite complémentaire des salariés doit, chaque année, faire l’objet d’une revalorisation en fonction de l’inflation hors tabac. Cet accord mentionne également que la marge de manœuvre de cette revalorisation est de l’ordre de 0.2 en dessous ou en dessus de l’inflation.
Cette année, cependant, les conséquences économiques de la crise sanitaire ont conduit à l’apparition d’un tout nouveau scénario. En effet, dans l’optique d’assurer un ratio de sécurité de 6 mois de réserves sur les 15 prochaines années, une sous-indexation de plus de 0.2 point est prévue.
Pour être plus précis, l’accord fait référence à une revalorisation à la baisse de 0.5 point par rapport à l’inflation au 1er novembre. Cela entraîne évidemment une baisse au niveau du pouvoir d’achat.
Un désaccord entre les parties signataires ?
Jusqu’à ce jour, il est connu que certains syndicats n’ont pas encore procédé à la signature du texte. Il s’agit des syndicats suivants :
- CFE-CGC (Confédération Française de l’Encadrement – Confédération Générale des Cadres) ;
- FO (Force Ouvrière) ;
- CGT (Confédération Générale du Travail).
Il convient cependant de noter que cet accord sera considéré comme étant caduc si ces syndicats exercent un droit de véto. Une situation qui peut survenir d’ici le 1er octobre 2021, date à laquelle le l’avenant doit être officiellement validé.